En Inde du Sud, et en particulier dans l’État du Tamil Nadu, le kolam est une forme d’expression artistique féminine. Uniquement pratiqué par les femmes hindoues, c’est un art qui est transmis de mère à fille.
Le kolam est traditionnellement une forme décorative créée grâce à de la poudre de riz ou de craie. Il est dessiné au lever du jour, devant sa porte d’entrée, comme un signe de bon augure, en même temps qu’un symbole d’hospitalité.
C’est un rituel quotidien. Tous les matins, à l’aube, la mère de famille, souvent accompagnée de sa fille, asperge le sol de quelques gouttes d’eau sur son pas-de-porte. Puis, typiquement, elle commence par tracer quelques points de repères avec sa poudre de riz, utilisant son pouce et son index pour contrôler la quantité voulue. Elle travaille courbée en deux, à main levée, avec des gestes rapides et précis, pour révéler éventuellement une forme plus ou moins géométrique.
C’est une forme d’évasion, pour donner expression à sa créativité du moment. Une forme de méditation aussi. Lorsqu’elles en ont les moyens, elles préféreront la poudre de riz, car cela nourrit les oiseaux et les fourmis par la même occasion.
Les kolams sont le plus souvent blancs, mais parfois, on en trouve en couleurs pour rehausser le motif.
Millions of women practice this ritual every day, while the streets are still quiet, as a quasi ceremonial. It takes no more than a few minutes to produce something ephemeral but auspicious.
Every day the motif is different.
Ainsi des millions de femmes pratiquent ce rituel quotidien, pendant que tout est encore calme et silencieux. Cela dure quelques minutes, pour produire quelque chose d’éphémère, mais de bon augure pour la journée à venir.
Une femme m’invita chez elle pour me faire une demonstration. J’ai essayé d’en faire autant, mais il semble que je manque de pratique ! Voyez plutôt (elle, pas moi) :